Jazz et arts sonores 2026

Piotr Turkiewicz est un programmateur musical et directeur artistique expérimenté, avec près de 20 ans de carrière dans le domaine. Depuis 2008, il est le directeur artistique du Jazztopad Festival à Wroclaw, en Pologne, où il a initié de nouvelles commandes musicales et il a ouvert le festival à l’international donnant lieu, notamment, à une édition annuelle à New York depuis 2014.

Depuis 2018, il est également directeur artistique de jazz et de musique improvisée contemporaine à la Pierre Boulez Saal de Berlin, et il est devenu en 2024 directeur artistique invité au De Singel de Anvers.

Son expérience en leadership s’étend à des organisations artistiques internationales de premier plan. De 2012 à 2020, il a siégé au conseil d’administration de l’International Society for the Performing Arts (ISPA), où il a co-présidé le comité des programmes et présidé le Pitch New Works. De plus, il a été vice-président du Europe Jazz Network de 2014 à 2018.

Conférencier régulier lors d’événements prestigieux, Piotr est intervenu lors du congrès ISPA à Toronto et Bogota, d’un séminaire à The Juilliard School à New York, des Asian Performing Arts Festivals à Shanghai, ainsi qu’au Live! Conference à Singapour.
 

La saxophoniste et compositrice Melissa Aldana, nommée aux Grammy Awards, a acquis une renommée internationale grâce à son travail de visionnaire en tant que cheffe d’orchestre, ainsi qu’à son interprétation profondément méditative du langage et du vocabulaire. Elle a récemment signé un contrat d’enregistrement avec Blue Note Records et sortira son premier album avec ce label historique, intitulé 12 Stars, en mars 2022. « Melissa Aldana est l’une des musiciennes et compositrices les plus en vue de sa génération », déclare Don Was, président de Blue Note.

Aldana est l’une des membres fondateurs d’ARTEMIS, le collectif de stars qui a sorti son premier album ARTEMIS chez Blue Note à l’automne dernier. L’album comprenait la composition bouillonnante d’Aldana, « Frida », dédiée à la peintre mexicaine Frida Kahlo, qui a inspiré la musicienne par « son propre processus de recherche d’identité à travers l’art ». 

Kahlo a également été le sujet du célèbre album d’Aldana sorti en 2019, Visions (Motéma), qui a valu à la saxophoniste sa toute première nomination aux GRAMMY Awards dans la catégorie « Meilleur solo de jazz improvisé », en reconnaissance de son impressionnant solo de ténor sur sa composition « Elsewhere ». En classant Visions parmi les meilleurs albums de 2019 pour NPR Music, le critique Nate Chinen a écrit qu’Aldana « possède cette capacité insaisissable à trouver l’équilibre entre la maîtrise technique et une riche palette émotionnelle ».

Aldana est née à Santiago, au Chili, et a grandi dans une famille de musiciens. Son père et son grand-père étaient saxophonistes. Aldana elle-même a commencé à jouer de cet instrument à l’âge de six ans sous la tutelle de son père Marcos. Aldana a commencé à jouer de l’alto, influencée par des artistes tels que Charlie Parker et Cannonball Adderley, mais elle est passée au ténor dès qu’elle a entendu la musique de Sonny Rollins pour la première fois. Elle s’est produite dans les clubs de jazz de Santiago dès son adolescence et a été invitée par le pianiste Danilo Pérez à jouer au Panama Jazz Festival en 2005.

Aldana s’est installée aux États-Unis pour étudier au Berklee College of Music. Un an après avoir obtenu son diplôme, elle a sorti son premier album, Free Fall, sur le label Inner Circle de Greg Osby en 2010, suivi de Second Cycle en 2012. En 2013, à 24 ans, elle est devenue la première femme instrumentiste et la première musicienne sud-américaine à remporter le Concours international de saxophone jazz Thelonious Monk, auquel son père avait participé en tant que demi-finaliste en 1991. Après sa victoire, elle a sorti son troisième album Melissa Aldana & Crash Trio (Concord). Aldana est également une clinicienne et une enseignante très demandée, et le département d’études jazzistiques du New England Conservatory l’a récemment nommée membre de son corps professoral à partir de l’automne 2021.

La compositrice et pianiste canadienne Kris Davis a été nommée pianiste de l’année par l’Association des journalistes de jazz (É.-U.) en 2021, ainsi que dans les palmarès des critiques de DownBeat (2020) et de Jazz Times (2019). Le New York Times, qui voit en elle l’une des plus grandes étoiles montantes, a décrété que « l’une des façons d’arrêter son choix pour une soirée de jazz consiste à trouver où se produit la pianiste Kris Davis ». À ce jour, Kris Davis est en vedette sur douze albums. Son dernier enregistrement, Diatom Ribbons, a été nommé album jazz de l’année dans le palmarès des critiques du New York Times et du réseau NPR. Kris Davis a collaboré avec les plus grands artistes comme John Zorn, Terri Lyne Carrington, Craig Taborn, Tyshawn Sorey, Eric Revis, Johnathan Blake, Michael Formanek, Tony Malaby, Ingrid Laubrock, Mary Halvorson, Stephan Crump, Eric McPherson et Tom Rainey. Elle a reçu le prix Impact de la Fondation Doris Duke en 2015, et de nombreuses commandes de nouvelles œuvres que lui ont passées la Shifting Foundation, la fondation Jerome par l’entremise de la Jazz Gallery et le Conseil des arts du Canada. Elle est présentement directrice associée de l’Institut de jazz et de justice de genre de Berklee, et a sa propre maison de disques, Pyroclastic Records.

Basé à Oslo, le bassiste norvégien Ole Morten Vågan est depuis une dizaine d’années une figure centrale de la scène jazz et improvisation scandinave. Il s’est produit notamment avec Motif, The Deciders, Håvard Wiik Trio, The Trondheim Jazz Orchestra, Maria Kannegaard Trio, Andratx, Bugge Wesseltofts NCOJ et Maciej Obara Int. Quartet, Generator X d’Audun Kleive et, plus récemment, Joshua Redman Trio avec Jorge Rossy et Ole Morten Vagan. Après avoir découvert le jazz dans sa jeunesse dans la ville nordique de Brønnøysund (juste en dessous du cercle polaire), il a poursuivi ses études auprès, entre autres, du fantastique bassiste Mats Eilertsen, et a fréquenté le très influent Conservatoire de jazz de Trondheim, en Norvège.

Également compositeur, il a créé des œuvres sur commande pour, entre autres, l’orchestre à cordes norvégien The Trondheim Soloists, nominé aux Grammy Awards, et plus récemment pour le célèbre Trondheim Jazz Orchestra, dont il est désormais le directeur artistique pour la période 2017-2019. Il a également composé régulièrement pour des groupes tels que Motif et The Deciders au cours des dix dernières années.

La musique folklorique sous toutes ses formes a également toujours été au cœur des intérêts de Vågan, notamment grâce à des collaborations avec, entre autres, Jovan Pavlovic, Ola Kvernberg et Stian Carstensen, il s’est plongé dans la musique tzigane d’Europe de l’Est, la musique classique indienne et la musique folklorique norvégienne. Il a également produit avec des artistes issus de nombreux pays et cultures différents, notamment certains des plus grands musiciens folkloriques d’Europe de l’Est, parmi lesquels Giani Linca, Filip Simoneov, Ivo Papasov et Petar Ralchev (après une répétition avec ces deux derniers, Ole Morten a connu sa première et probablement dernière fièvre provoquée par des mesures irrégulières).

Un intérêt particulier pour la musique folk et classique est au cœur du groupe Gammalgrass, où il joue aux côtés de Carstensen et Kvernberg, deux des musiciens les plus talentueux apparus en Norvège ces dernières années.

Vågan a également reçu le prix Dnb Nor/Kongsberg Jazz Festival Award en 2009, suivant ainsi les traces de Sidsel Endresen, Bugge Wesseltoft, Christian Wallumrød, Audun Kleive, Nils Petter Molvaer et bien d’autres.

Simon studied with a huge range of drummers in the US, Australia and Korea. Since 1990 he has performed regularly throughout Australia, Europe, Asia and the US. He has produced a large collection of solo drumming recordings and over the past 20 years he has been involved in numerous ongoing collaborative projects including Chiri (trio with Bae il Dong and Scott Tinkler), Showa 44 (duo with Carl Dewhurst), duo with Scott Tinkler, and most recently, a duo with saxophonist Hinano Fujisaki.

He has also played regularly with many of Australia’s most established ensembles including the Phil Slater Quintet, Matt McMahon trio, the Australian Art Orchestra, Vince Jones,  Paul Grabowsky sextet, Cameron Undy’s 20th Century Dog, Stu Hunter, as well as various groups led by Scott Tinkler. Over the past few years Simon has collaborated with numerous local and international artists including Jen Shyu, Gian Slater, Kim Hyelim, Chris Hale, Tony Malaby and Kris Davis, Jo Jonghun and Lim Mijeong (Byeolsinak), Mary Rapp and Carl Dewhurst, as well as with Henry Kaiser, Bill Laswell, and Rudresh Mahanthappa. 

Trumpeter, santur player, vocalist, and composer Amir ElSaffar has distinguished himself with a mastery of diverse musical traditions and a singular approach to combining Middle Eastern musical languages with jazz and other styles of contemporary music. In addition, he is a purveyor of the centuries old, now endangered, Iraqi maqam tradition, which he performs actively as a vocalist and santur player. As a composer, ElSaffar has used the microtones found in maqam music to create an innovative approach to harmony and melody. 

ElSaffar currently leads four critically-acclaimed ensembles: Two Rivers, which combines the musical languages and instrumentation of Iraqi Maqam and contemporary jazz; the Amir ElSaffar Quintet, performing ElSaffar's microtonal compositions with standard jazz instrumentation; Safaafir, the only ensemble in the US performing and preserving the Iraqi Maqam in its traditional format; and The Alwan Ensemble, the resident ensemble of Alwan for the Arts, specializing in classical music from Egypt, the Levant, and Iraq. 

A recipient of the 2013 Doris Duke Performing Artists Award, ElSaffar has worked with jazz legend Cecil Taylor, and prominent jazz musicians such as Mark Dresser, Gerry Hemingway, Marc Ribot, Henry Grimes, and Oliver Lake. ElSaffar has appeared on numerous recordings, and has released six under his own name, Maqams of Baghdad (2005), Two Rivers (2007), Radif Suite (2010), Inana (2011), Alchemy (2013) and Crisis (2015). 
 

Lorenzo Bianchi Hoesch is a composer and sound artist. His interests goes from pure electronics to compositions for theater and dance, from soundtracks for images to interactive installations. In his compositions his interest is always focused on the idea of establishing new connections between elements that are otherwise distant : with projects outside Western aesthetics, such as those with Ballaké Sissoko or Amir Elsaffar, or with sound installations based on the inherent exoticism of environmental recordings, such as those for the Musée du Quai Branly in Paris, or with compositions for contemporary dance for choreographers such as Michele di Stefano, Richard Siegal, Stijn Celis, or directors such as Adolphe Binder, which immerse the audience in a new soundscape through sound, but also through movement and, above all, space. In this sense, a large part of his work is devoted to 3D sound, multichannel and holophonic composition. He has received commissions from various institutions: Ircam-Center Pompidou, Musical Research Group (GRM), Venice Biennale, Gothenburg Opera, Musée du Quai Branly, Saarbrucken Opera, Ballet National de Marseille, RhurTriennale, Royaumont Foundation, Face Foundation, and many others … and has performed all over the world. 

He graduated in architecture (Italy) and composition (France) he moved to Paris. He founded the Label Ornithology Productions in 2022. He’s associated artist at Ircam – Centre Pompidou from 2019 – 2023. He is professor of Electroacoustic Composition at the Conservatory of Montbeliard, France. 

Veuillez vérifier régulièrement les ajouts à la liste des professeurs.